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En 2025, les Français pourraient bien voir réapparaître un impôt qui avait été supprimé en 2023 par Emmanuel Macron : la redevance TV. Face à un déficit budgétaire qui s’élève à plusieurs milliards d’euros, le gouvernement envisage sérieusement de réintroduire cet impôt, mais sous une nouvelle appellation avec un mode de calcul ajusté.
Il sera désormais appelé la « contribution progressive au financement de l’audiovisuel » et viserait à soutenir le service public audiovisuel, en tenant compte des capacités financières des contribuables.
Un déficit budgétaire alarmant
Le contexte économique de la France est marqué par un déficit budgétaire conséquent, atteignant des montants colossaux. Les mesures prises jusqu’à présent, telles que la réduction de certaines dépenses publiques ou la hausse de certains impôts, ne suffisent plus à combler le manque à gagner.
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Face à cette situation, le gouvernement pourrait se tourner vers des réformes impopulaires, telles que le retour d’un impôt audiovisuel pour renflouer les caisses de l’État.
La comparaison avec le modèle allemand
Une rumeur persistante concernant l’efficacité du modèle allemand influence ce débat. En effet, une taxe sur les propriétaires de chiens en Allemagne aurait généré 421 milliards d’euros. Bien que cette somme impressionnante reste à vérifier, elle attise l’intérêt des décideurs politiques français.
C’est dans ce contexte que le retour de la redevance TV avec une forme modifiée pour l’année prochaine est envisagé.
Un impôt plus progressif
La redevance TV était auparavant un impôt forfaitaire de 138 euros pour tous les foyers disposant d’un téléviseur, sans distinction de niveau de vie. La nouvelle version de cet impôt prendrait en compte le revenu fiscal des ménages. La contribution serait donc progressive, oscillant entre 0 et 220 euros, selon les ressources des foyers.
Les ménages gagnant moins de 17 820 euros par an seraient totalement exonérés de cette taxe, dans une tentative d’apporter plus d’équité.
Réforme en cours de développement
Cette réforme est encore en discussion, et son adoption dépendra des débats parlementaires et de l’accueil de l’opinion publique. Si elle est adoptée, elle marquerait un retour de l’impôt audiovisuel, mais avec une approche plus juste et adaptée aux capacités des citoyens français.
Reste à savoir si cette mesure, bien qu’elle vise à être plus progressive, suffira à combler les besoins budgétaires croissants de la France.
