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Chaque mois, des millions de personnes touchent la pension de réversion. Elle représente une part de la retraite que le conjoint décédé percevait ou aurait dû percevoir. Pour les veufs et veuves, d’autres aides méconnues sont également accessibles.
Pour rappel, la pension de réversion est un dispositif permettant au conjoint survivant de recevoir une partie de la retraite du partenaire décédé. Bien entendu, plusieurs conditions d’éligibilité s’appliquent, telles que le mariage, une limite d’âge, etc. Cependant, il faut noter que cette pension n’est pas versée automatiquement mais doit être demandée.
Conditions d’âge pour l’assurance retraite
Pour les régimes de l’Assurance retraite, il est nécessaire d’avoir 55 ans ou plus pour percevoir la pension de réversion. « Cet âge est abaissé à 51 ans si votre conjoint (ou ex-conjoint) est décédé avant le 1er janvier 2009 ou a disparu avant le 1er janvier 2008 », précise l’Assurance retraite sur son site. Cependant, les veufs et veuves âgés de moins de 55 ans peuvent prétendre à d’autres dispositifs d’aide.
Allocation de veuvage, ça veut dire quoi
L’allocation de veuvage est destinée aux veufs et veuves ayant moins de 55 ans. « L’allocation de veuvage est une somme d’argent attribuée à l’époux(se) survivant(e) d’un(e) salarié(e), qui ne peut pas prétendre à la pension de réversion », explique le service public. Pour obtenir cette allocation, le conjoint survivant doit avoir moins de 55 ans.
Le montant de l’allocation de veuvage s’élève à 679,82 euros par mois. Ce montant peut être réduit si les ressources du bénéficiaire sont élevées. De plus, la demande doit être effectuée dans un délai de deux ans après le décès du conjoint.
Alternatives pour les conjoints non éligibles
Pour les veufs et veuves non éligibles à la pension de réversion de base, il est possible de prétendre à celle de l’Agirc-Arrco. Les individus de plus de 55 ans, exclus de la réversion du régime général en raison de leurs ressources, peuvent se tourner vers le régime Agirc-Arrco, à condition que leur conjoint décédé ait été salarié du secteur privé. Contrairement au régime général, la pension de réversion de l’Agirc-Arrco n’est soumise à aucune condition de ressources.
Dans un rapport récent, le médiateur a souligné l’importance de connaître ses droits, expliquant que cela pourrait « éviter des pertes de droits de réversion de personnes qui, parfois, ne vont pas au-delà de leurs démarches auprès du régime de base du défunt si elles ne sont pas éligibles à percevoir une pension de réversion ».