Bien que cette initiative ait remporté l’adhésion d’une majorité d’élus, elle a suscité quelques réserves. Certains représentants de l’opposition, comme Anne Lassus, s’inquiètent du coût pour les finances du département, déjà touché par la crise économique. Néanmoins, la présidente du Conseil départemental, Chaynesse Khirouni, soutient fermement cette aide, en réponse à l’urgence sociale de la région, où 26 % des jeunes de moins de 30 ans vivent sous le seuil de pauvreté.
Comme l’a précisé Lionel Adam, conseiller départemental à l’origine du projet, cette aide vise particulièrement ceux « en rupture familiale, en errance ou en transition professionnelle ». Ce dispositif répond à une réalité sociale où les jeunes de moins de 25 ans n’ont pas accès au RSA. Ainsi, l’objectif est d’établir d’abord un lien de confiance avant d’entrer dans la phase de mise en œuvre au bout de six mois.
Un département français a pris l’initiative de ne pas laisser sa jeunesse se débrouiller seule. Dès le 1er octobre 2024, la Meurthe-et-Moselle accordera une aide financière de 500 euros par mois aux jeunes âgés de 16 à 25 ans en difficulté. Ce coup de pouce, baptisé « 100 », pourrait permettre aux jeunes en difficulté ou entre deux transitions, qu’elles soient scolaires ou professionnelles, de trouver un nouveau souffle.
Les limites de cette mesure
Cette allocation de 500 euros par mois s’étendra sur une période de trois ans et touchera un maximum de 300 jeunes. Le dispositif sera surveillé de près pour évaluer son impact, en espérant qu’il pourra inspirer d’autres départements à suivre cette voie. Avec 14 % des jeunes sans emploi ni formation, cette aide représente un véritable espoir pour toute une génération en difficulté.
