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Selon des révélations de Marianne, certains demandeurs d’emploi seniors pourraient être exclus de l’ARE si la réforme entre en application. Le cœur de cette modification repose sur l’obligation de fournir une Attestation de Régularisation de Carrière (ARC). Ce document permet à France Travail de vérifier si les trimestres nécessaires à la retraite ont bien été validés. En cas d’absence ou d’erreur, l’ARE pourrait être immédiatement suspendue.
Mais ce n’est pas tout. Les délai d’obtention de l’ARC peuvent s’étendre sur plusieurs mois, mettant les chômeurs dans une situation précaire. Pire encore, si une erreur dans les versements est détectée, le remboursement des sommes perçues est exigé, atteignant parfois des montants très élevés.
Des démarches administratives complexes
Pour les seniors proches de l’âge de la retraite, le processus s’apparente à un véritable parcours du combattant. Obtenir tous les documents nécessaires peut prendre jusqu’à sept mois, surtout lorsque des trimestres ont été validés à l’étranger ou durant le service militaire. Ces retards engendrent des situations où les demandeurs d’emploi se retrouvent sans revenus pendant de longues périodes.
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Jean-Louis Walter, médiateur de France Travail, a indiqué que 3 % des dossiers des seniors soumis à contrôle restent bloqués sans solution immédiate. En Midi-Pyrénées, près d’un dossier sur cinq connaît des retards conséquents avant d’être traité, illustrant l’ampleur des obstacles administratifs.
Une réforme entre confusion et nouvelles règles
Dès 2025, une convention entre France Travail, la CNAV et l’Unedic devrait améliorer la coordination administrative. Cette initiative vise à clarifier le parcours des usagers, mais elle impose aussi des conditions strictes. Si les documents requis ne sont pas fournis à temps, l’ARE sera définitivement supprimée, et la transition vers la retraite pourrait prendre plus de temps.
Avec des démarches plus rigoureuses, les seniors devront faire preuve d’une grande vigilance pour éviter des situations précaires et anticiper les potentiels blocages.
Cette réforme transforme un dispositif clé en une course contre la montre administrative. Entre la suppression de l’ARE et des retards possibles pour toucher une pension de retraite, les plus de 55 ans devront redoubler d’efforts pour sécuriser leur avenir.
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