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Cette aide gouvernementale, dont le montant peut atteindre une somme colossale pour certains en euros, permet de régler certaines dépenses liées à la consommation énergétique. Mais en 2025, certaines modifications viennent impacter son attribution et son utilisation.
De nombreux bénéficiaires s’interrogent sur l’avenir du dispositif. Si son usage principal demeure inchangé, une suppression d’option risque de limiter les possibilités offertes aux foyers concernés. Alors, quelles sont les nouvelles conditions et comment s’assurer de pouvoir en bénéficier cette année ?
Une aide dédiée aux dépenses énergétiques
Le chèque énergie est conçu pour alléger la charge financière des ménages modestes en permettant de régler les factures d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois. Il s’utilise aussi dans les logements-foyers et certains établissements comme les EHPAD pour couvrir les charges énergétiques.
Il peut également financer des travaux de rénovation énergétique s’ils sont effectués par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cependant, il ne fonctionne pas comme un chèque bancaire et doit être utilisé exclusivement auprès des fournisseurs d’énergie ou des professionnels éligibles.
Les nouveaux critères d’attribution en 2025
L’attribution du chèque énergie repose sur le revenu fiscal de référence (RFR) du foyer. Pour y prétendre en 2025, ce dernier ne doit pas dépasser :
- 11 000 € pour une personne seule
- 16 500 € pour un couple
- 19 800 € pour un couple avec un enfant
- 23 100 € pour un couple avec deux enfants
- 27 600 € pour un couple avec trois enfants
Ainsi, environ 6 millions de ménages devraient en bénéficier en 2025.
Comment savoir si vous êtes éligible ?
Pour vérifier votre éligibilité, consultez votre dernier avis d’imposition. Il est également possible d’effectuer une simulation en ligne sur les plateformes officielles. Le montant octroyé varie entre 48 € et 277 €, selon la situation fiscale et la composition du ménage.
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Le chèque énergie peut être directement déduit des factures d’électricité, de gaz ou de chauffage. Il est aussi utilisable pour l’achat d’équipements économes en énergie.
Un usage restreint pour 2025
Jusqu’à présent, le chèque énergie pouvait être utilisé de deux manières : le paiement des factures et le financement de travaux. Cependant, un projet de loi prévoit la suppression de cette deuxième option. Cette décision fait suite au constat d’un faible recours au « chèque travaux », avec seulement 1 000 à 1 500 utilisations par an.
Le gouvernement met en avant l’existence de dispositifs plus adaptés, tels que MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Un rapport de 2022 soulignait déjà les limites de ce volet du dispositif, expliquant que le montant cumulé sur trois ans restait insuffisant pour financer des rénovations importantes.
Quelle utilisation du chèque énergie en 2025 ?
Selon les données disponibles, 94,4 % des chèques énergie sont utilisés pour payer des factures d’énergie, contre seulement 0,02 % pour des travaux. L’essentiel des bénéficiaires préfèrent donc utiliser cette aide pour faire face aux dépenses courantes plutôt qu’à des rénovations.
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Ainsi, bien que le montant maximal reste fixé à 277 euros, l’objectif du gouvernement est de concentrer l’aide sur son usage principal. Les ménages concernés devront donc s’adapter à ces nouvelles règles.
Le chèque énergie reste un outil clé pour soutenir les foyers les plus modestes. Mais avec ces changements, il est essentiel de bien comprendre comment l’utiliser pour optimiser son bénéfice.
