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Résumé :
- La censure du gouvernement pourrait entraîner un gel du barème de l’impôt sur le revenu impactant 380 000 nouveaux foyers
- Les retraités pourraient bénéficier d’une hausse de 2,2% de leurs pensions, bien plus que prévu initialement
- Les propriétaires de logements classés G ne pourront plus les louer dès janvier 2025
- Les DPE réalisés avant juin 2021 devront être renouvelés
- Le coût estimé du gel fiscal pourrait atteindre 3,7 milliards d’euros pour les ménages
En cette fin d’année 2024, trois changements majeurs se profilent à l’horizon 2025, touchant aussi bien les contribuables que les retraités et les propriétaires. Ces modifications réglementaires et fiscales, dont certaines sont la conséquence directe de la censure du gouvernement, vont avoir des répercussions concrètes sur le quotidien de millions de Français.
Le choc fiscal de 2025
La censure du gouvernement pourrait avoir des conséquences inattendues sur les impôts des Français. Le gel potentiel du barème de l’impôt sur le revenu représente une menace sérieuse pour les contribuables. En effet, si vos revenus augmentent en 2025, votre imposition pourrait grimper de manière mécanique, le barème restant figé sur les valeurs de 2024. Cette situation pourrait faire basculer pas moins de 380 000 foyers dans l’imposition, créant ainsi une nouvelle catégorie de contribuables.
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L’impact financier de cette mesure est loin d’être négligeable. Les experts estiment le surcoût total à 3,7 milliards d’euros pour l’ensemble des ménages français. Plus inquiétant encore, ce sont 17 millions de foyers qui pourraient voir leur facture fiscale augmenter, une situation particulièrement préoccupante en période d’inflation.
Une bonne surprise pour les retraités
Paradoxalement, la censure du gouvernement pourrait se révéler avantageuse pour les retraités. En l’absence de budget adopté, les pensions de retraite seraient automatiquement indexées sur l’inflation réelle, entraînant une revalorisation de 2,2%. Cette augmentation est significativement supérieure à la hausse de 0,8% initialement prévue par le gouvernement.
Cette revalorisation ne se limite pas aux seules pensions de retraite. Les bénéficiaires de prestations sociales pourraient également voir leurs allocations augmenter. Le RSA, notamment, pourrait connaître une hausse de 1,9% dès le printemps prochain, suivant ainsi le rythme de l’inflation. Une bouffée d’oxygène bienvenue pour les foyers les plus modestes.
DPE 2025 : le grand chambardement pour les propriétaires
Les propriétaires immobiliers vont devoir s’adapter à une nouvelle donne en 2025. Premier changement majeur : l’interdiction pure et simple de louer les logements classés G à partir du 1er janvier. Cette mesure, qui s’inscrit dans la lutte contre les passoires thermiques, marque un tournant dans la politique de rénovation énergétique.
Les changements ne s’arrêtent pas là. Les diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés avant juin 2021 perdront leur validité, obligeant de nombreux propriétaires à faire réaliser de nouvelles évaluations. Les copropriétés de 50 à 200 lots devront, quant à elles, se soumettre à un DPE collectif. En parallèle, les logements classés E seront soumis à un audit énergétique obligatoire, ajoutant une nouvelle contrainte pour les propriétaires concernés.
Ces mesures, si elles visent à accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier français, imposent des obligations supplémentaires aux propriétaires. Ces derniers devront anticiper ces changements et probablement prévoir des investissements conséquents pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation.