Afficher le résumé Masquer le résumé
Initialement prévue pour août, la hausse du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) a été repoussée à novembre à la demande du gouvernement. Cette augmentation est jugée nécessaire pour assurer le maintien des infrastructures électriques. Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le report à novembre sera définitif. Cette revalorisation permet aux gestionnaires de réseau de poursuivre leur mission, garantissant ainsi la fiabilité du service.
Qui sera impacté par cette hausse ?
Selon les informations rapportées par La Nouvelle République, 17,5 millions de ménages et d’entreprises en offres de marché sont concernés par cette augmentation. Parmi eux, ceux ayant souscrit des contrats à prix fixe verront une hausse, notamment à cause des tarifs d’acheminement qui ne sont pas bloqués. Caroline Keller, porte-parole du Médiateur de l’énergie, précise : « Dans la très grande majorité de ce genre d’offres, seul le prix de l’électricité est bloqué, pas celui des tarifs d’acheminement. »
De plus, les contrats dont les tarifs sont liés aux prix boursiers de l’électricité seront également concernés par cette hausse. Enfin, d’autres consommateurs verront leur tarif évoluer selon un autre mécanisme.
Selon Capital, l’impact sur les factures sera limité à environ 1 à 2 %, une hausse qualifiée de « minime » par la CRE. Certains fournisseurs pourraient même décider de ne pas répercuter cette hausse sur leurs clients, en raison de leurs marges déjà satisfaisantes. Toutefois, pour les entreprises des secteurs énergivores, cette hausse pourrait entraîner des différences notables dans leur gestion des coûts.
Qui est épargné par cette hausse ?
Tous les ménages ne seront pas touchés par cette augmentation. En effet, la CRE a décidé de reporter la hausse pour certains foyers jusqu’en février 2025. Ainsi, 22 millions de foyers bénéficiant des tarifs réglementés d’EDF ne verront pas de changement immédiat sur leur facture. Ce gel des prix concerne également 13,8 millions de foyers souscrits à des offres non réglementées.
La CRE estime qu’à cette date, les tarifs réglementés devraient baisser d’au moins 10 %, permettant de compenser cette hausse. Un ménage moyen pourrait économiser environ 200 euros par an si sa facture annuelle s’élève à 2000 euros.