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Bonne nouvelle pour les travailleurs utilisant leur véhicule au quotidien : une aide financière voit son montant augmenter en 2025. Son plafond est relevé et ses critères d’attribution évoluent pour s’adapter aux besoins des salariés. Découvrez les nouvelles modalités et si vous êtes concerné !
Un soutien essentiel face à des dépenses en hausse
Chaque jour, des millions de Français prennent la route pour se rendre au travail, faire leurs courses ou déposer leurs enfants à l’école. Les transports en commun ne sont pas toujours une alternative viable, notamment dans les zones peu desservies. Dans ces conditions, posséder un véhicule est souvent indispensable, mais représente un coût de plus en plus lourd.
Pour alléger cette charge, l’État a mis en place différentes aides, dont une permettant aux employeurs de prendre en charge une partie des frais liés aux déplacements professionnels. Voitures thermiques, hybrides, électriques, scooters et motos sont éligibles.
Carburant La prime carburant de 2025 : voici tout ce que l’on sait déjà à ce propos !
En 2025, ce dispositif évolue avec une hausse du plafond d’exonération et un élargissement des conditions d’éligibilité. De quoi donner un coup de pouce appréciable aux salariés concernés.
Quelles sont les nouvelles conditions pour en bénéficier ?
À partir du 1er janvier 2025, les critères d’éligibilité changent. Désormais, pour être éligible, un salarié doit répondre à au moins l’un des critères suivants :
- Travailler ou résider dans une zone sans transports en commun réguliers ou sans service privé mis en place par l’employeur.
- Habiter ou exercer en dehors d’une agglomération de plus de 100 000 habitants.
- Avoir des horaires de travail rendant l’utilisation des transports collectifs impossible.
- Se déplacer entre plusieurs sites sans bénéficier d’un transport organisé.
Si l’un de ces critères est rempli, la prime peut être perçue. Toutefois, elle ne s’applique pas automatiquement : elle doit être mise en place par l’employeur, soit via un accord de travail, soit dans la convention collective de l’entreprise.
Un montant revalorisé pour plus d’impact
En plus d’un accès élargi, le plafond d’exonération fiscale augmente. Dès 2025, il passe à 300 euros par an et par salarié, contre 200 euros auparavant.
Autre changement : pour favoriser l’usage des véhicules électriques, le plafond de la prime de recharge passe de 500 à 600 euros par an. Un encouragement supplémentaire pour ceux qui souhaitent opter pour une mobilité plus verte.
En clair, un salarié percevant cette aide ne paiera aucun impôt sur cette somme. Une réduction directe du coût des trajets domicile-travail.
Deux modes de versement possibles
Pour s’adapter aux besoins des salariés, cette prime pourra être versée selon deux modalités :
- Un complément directement ajouté au salaire mensuel.
- Des titres-mobilité, fonctionnant comme des chèques dédiés à l’achat de carburant ou à la recharge de véhicules électriques.
Ce choix permet aux employeurs de mieux gérer cette aide et aux salariés d’en tirer le meilleur parti selon leur situation.
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Une évolution qui pourrait ne pas s’arrêter lÃ
Avec cette augmentation et de nouvelles conditions d’accès, cette aide devient plus accessible et avantageuse. Mais il se pourrait que d’autres ajustements voient le jour.
Les autorités surveillent l’impact de cette mesure sur le pouvoir d’achat des Français et la transition vers des mobilités durables. Des évolutions supplémentaires pourraient être envisagées dans les prochaines années.
En attendant, cette augmentation représente un soutien concret pour ceux qui doivent utiliser leur véhicule au quotidien. Un coup de pouce appréciable pour mieux gérer leurs dépenses de transport.