Le salaire minimum augmentera de 2 % à partir du 1ᵉʳ novembre, dépassant ainsi la barre des 1 400 euros nets par mois. Cette revalorisation, décidée par le gouvernement de Michel Barnier, impactera près de 230 000 agents publics qui verront leurs rémunérations ajustées pour éviter d’être en dessous du Smic.
La Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a annoncé une augmentation de 6 centimes pour ces fonctionnaires, afin de s’aligner sur la nouvelle revalorisation. Ce changement est prévu pour le 1ᵉʳ novembre, où le Smic sera porté à 1 801,80 euros bruts mensuels.
Le minimum de traitement des fonctionnaires, fixé à 1 801,74 euros bruts, étant inférieur au nouveau montant du Smic, cette augmentation de 6 centimes vise à combler cet écart. Les agents publics ne pouvant légalement être payés en dessous du Smic, une « indemnité différentielle » a été mise en place pour ajuster les salaires.
Salaires Les salariés menacés par une nouvelle réforme qui ne plaira pas à tous !
A combien de personnes cela s’applique-t-il ?
Cette revalorisation concerne principalement environ 230 000 agents sur les 5,7 millions de la fonction publique. Toutefois, cette augmentation est perçue par certains syndicats, notamment la CGT, comme « dérisoire ». Le syndicat estime que cette annonce est une « marque de mépris » envers les agents concernés et réclame une augmentation plus conséquente des salaires.
Les syndicats rappellent qu’une augmentation générale des salaires avait été accordée en 2022 (+3,5 %) et en 2023 (+1,5 %), mais cette nouvelle revalorisation n’apporte selon eux aucune réponse à l’urgence salariale.
Lors de son discours à l’Assemblée nationale le 1ᵉʳ octobre, Michel Barnier avait déclaré que le Smic serait revalorisé de 2 % dès novembre, en anticipation de l’échéance habituelle du 1ᵉʳ janvier. Ainsi, le salaire minimum interprofessionnel de croissance passera de 1 766,99 euros bruts à 1 802,25 euros bruts. Cela représente une hausse de 35,33 euros pour tous les travailleurs au Smic.