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Beaucoup de Français souhaitent cotiser pour tous leurs trimestres afin d’obtenir une retraite à taux plein. Malheureusement, diverses circonstances peuvent compliquer ce plan.
En cas d’imprévus, il arrive que certaines personnes ne parviennent pas à cumuler tous leurs trimestres, ce qui impacte directement le montant de leur pension mensuelle. Cependant, ils peuvent toujours bénéficier d’un minimum retraite, qui varie en fonction de leur situation personnelle et vise à soutenir ceux qui n’ont pu cotiser intégralement.
Ce minimum retraite se divise en trois types distincts selon la situation de chaque personne : l’ASPA, le minimum garanti, et le minimum contributif.
Retraite Vos revalorisations de retraites reportées ? Pour quelles raisons est-ce discuté ?
L’ASPA : Allocation de solidarité aux personnes âgées
L’ASPA, ou Allocation de solidarité aux personnes âgées, est destinée aux retraités sans autres revenus. Le montant de cette aide dépend de la situation financière de chacun et a été revalorisé en 2024. À ce jour, une personne seule peut toucher jusqu’à 1 012 euros par mois, tandis qu’un couple peut percevoir 1 571,20 euros.
Pour bénéficier de cette aide, il est nécessaire d’avoir au moins 65 ans et de résider en France.
Le minimum garanti : pour les retraités du secteur public
Certaines personnes peuvent aussi bénéficier du minimum garanti. Nos confrères de Pleine Vie expliquent que cette aide est accessible aux anciens employés de la fonction publique, à condition d’avoir cotisé suffisamment pour percevoir une pension complète sans réduction et de remplir certains critères spécifiques, tels que la retraite anticipée en cas de parent d’un enfant handicapé.
En respectant ces conditions, le montant minimum garanti est fixé à 1 248,33 euros jusqu’au 30 avril 2024. Si la pension d’un fonctionnaire est inférieure à ce montant, le minimum garanti compensera cette différence, comme l’indique Pleine Vie.
Pour les anciens salariés du secteur privé, le minimum contributif existe pour compléter une pension jugée insuffisante. Cette aide peut atteindre un montant de 876,14 euros par mois, offrant un soutien supplémentaire pour vivre dignement.
