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Malgré sa nécessité, payer des impôts n’a jamais été une partie de plaisir pour les Français. Alors que la déclaration de revenus a commencé ce mois d’avril, une nouvelle perturbation est à l’horizon. En effet, un nouvel impôt pourrait bientôt rejoindre la longue liste de contributions obligatoires.
Des inquiétudes face aux impôts
Depuis le 11 avril 2024, la période de déclaration d’impôts est source de préoccupations pour de nombreux contribuables français. La pression des délais imposés par les autorités fiscales, couplée à la nécessité de remplir correctement les formulaires, peut générer de l’anxiété. Les erreurs dans la déclaration d’impôts peuvent entraîner des sanctions financières et des pénalités, ce qui accroît le stress des contribuables.
En plus des craintes liées aux erreurs, la perspective d’une hausse des impôts inquiète les citoyens. Jean-Marc Vayssouze-Faure, président de l’Association des maires de France (AMF) en Occitanie, a exprimé son mécontentement. « On connaît la règle du jeu : lorsque l’État a des difficultés budgétaires, il fait porter une partie de l’effort nécessaire sur les collectivités locales », a-t-il déclaré.
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Un nouvel impôt proposé
À l’approche des élections européennes, prévues pour les 8 et 9 juin prochains, le sujet d’un nouvel impôt européen devient central. Certains partis politiques prônent la taxation des grandes fortunes à l’échelle européenne. La gauche, par exemple, soutient unanimement l’idée d’un impôt européen pour les plus riches. Raphaël Glucksmann a même lancé une pétition pour soutenir cette idée, affirmant que « les multimillionnaires et les multimilliardaires paient un taux d’imposition réel de 0,5 % ».
Cette proposition a reçu un accueil favorable chez certains groupes, mais elle rencontre également une opposition significative. La droite et le camp présidentiel émettent des réserves. Valérie Hayer, tête de liste officielle de Renaissance, affirme son opposition à un tel impôt, craignant un exode des riches hors de l’Europe.
Les oppositions à cette proposition
La droite et certains partis du centre s’opposent fermement à l’idée d’un nouvel impôt européen. La candidate de la majorité, Valérie Hayer, propose plutôt un impôt international sur les hauts revenus, une solution qui, selon elle, pourrait prévenir l’exil fiscal. Les Républicains rejettent catégoriquement la création de tout nouvel impôt.
Le Rassemblement national, dont la liste pour les élections européennes menée par Jordan Bardella est en tête des sondages, partage également cette réticence. Selon Bardella, l’introduction d’un impôt européen risque d’entraîner des conséquences négatives pour l’économie.
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La proposition d’un nouvel impôt européen suscite des débats animés et des divergences de points de vue. Bien que son implémentation reste incertaine, le débat continuera probablement jusqu’aux élections européennes, qui détermineront le chemin à suivre pour cette proposition. À ce stade, il est trop tôt pour prédire l’issue finale.