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Le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que la revalorisation annuelle des pensions de base prévue en janvier 2025 serait finalement reportée à juillet. Cette mesure ne sera pas rétroactive, entraînant un manque à gagner pour de nombreux retraités.
Bien que cela impactera négativement beaucoup de seniors, environ 700 000 d’entre eux continueront à bénéficier d’une augmentation dès le 1er janvier 2025, comme prévu initialement. Le reste devra attendre le mois de juillet, ce qui provoque des réactions mitigées.
Les raisons du report
Pourquoi reporter cette revalorisation ? Selon le gouvernement, il s’agit de garantir une certaine équité entre les actifs et les retraités. Le taux d’inflation, auquel les pensions sont indexées, a été plus élevé que l’augmentation des salaires. Cela a poussé l’exécutif à prendre des mesures pour ralentir la progression des pensions. La réévaluation aurait initialement été de 1,8%, soit une augmentation de 15 euros par mois pour une pension de 860 euros.
« Le salaire moyen par tête a augmenté de 3,5 % en 2022 et de 4,4 % en 2023, tandis que l’inflation sur laquelle les pensions sont indexées progressait de 5,3 % et de 4,8 % », a justifié le gouvernement, selon Capital.
Une hausse pour certains retraités en janvier
Malgré ce report, environ 680 000 seniors, touchant l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et les Allocations du minimum vieillesse (ASV), verront leur pension augmenter de 1,8% dès janvier 2025. Cette augmentation portera le montant moyen de l’Aspa à 520 euros et celui de l’ASV à 425 euros.
Cette hausse, bien que limitée à une minorité, reste un soulagement pour les bénéficiaires les plus vulnérables.
Une honte comment sont calculés les pensions retraites ont nous donne même pas pour vivre alors que l’on a travaillé plus de 40ans bravo à tous ces escrocs qui se sont servis au passage