Le mardi 3 octobre, Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, est intervenu concernant la récurrence des attaques de punaises de lit. Il a clairement indiqué que cela ne devrait pas être un « sujet de panique massive ». Il a exprimé une vive inquiétude concernant les individus qui sont contraints de dépenser des montants exorbitants pour éliminer ces parasites.
« Je pense que ce n’est pas un motif à une panique générale »
Face à la montée des préoccupations dues à l’extension des punaises de lit dans le pays, le ministre a voulu calmer les esprits. Lors d’un échange récent avec France Inter, il a insisté sur le fait que ce n’est pas un « désastre ». « Je pense que ce n’est pas un motif à une panique générale », a-t-il réitéré. Cependant, il admet que pour ceux dont les résidences sont touchées, c’est une véritable épreuve. « Lorsque vous subissez une invasion de punaises de lit, c’est une véritable plaie. », a-t-il concédé.
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Il a également évoqué une autre inquiétude liée à cette invasion. « Ma préoccupation principale est que les citoyens ne soient pas dupés par des entreprises qui leur demandent entre 2 000 et 3 000 euros pour éradiquer ces punaises », a-t-il souligné. Il espère que les autorités pourront intervenir pour réguler ces coûts. Il rappelle également que de nombreux professionnels, plus de 480, offrent ce service.
Quel lien entre immigration et punaises de lit ?
Aurélien Rousseau, lors de son échange avec France Info, a catégoriquement nié tout lien entre la prolifération des punaises de lit et l’immigration. Il répondait à une interpellation aux relents discriminatoires relayée par le journaliste de Cnews, Pascal Praud, qui avait suggéré un lien entre ces insectes et les migrants.
Il est bon de noter que ces nuisibles avaient pratiquement disparu dans les années 1950 et ont refait surface dans les années 1990 dans plusieurs pays industrialisés, dont la France. Le retour de ces insectes serait lié à la commercialisation d’objets d’occasion, comme des meubles et des vêtements, ainsi qu’à leur adaptation aux produits insecticides. Ces minuscules créatures, qui ressemblent à des graines de pomme, se cachent généralement dans les lits, en particulier dans les interstices. Elles se nourrissent de sang humain, et leurs morsures peuvent provoquer des démangeaisons et des réactions allergiques. Il est donc essentiel de laver ses vêtements à 55 °C après avoir visité un endroit public pour éviter de propager l’infestation.
Il est crucial de baser les débats publics sur des faits avérés plutôt que sur des suppositions ou des préjugés. Les punaises de lit représentent un problème indépendamment de toute question migratoire, et les solutions doivent être abordées sous cet angle.
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