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Le PACS s’est imposé comme une alternative solide au mariage en France, offrant aux couples une reconnaissance juridique tout en conservant une certaine flexibilité. Pourtant, en matière de protection financière après un décès, les disparités demeurent. Un point en particulier suscite de plus en plus de débats : l’accès à la pension de réversion.
Actuellement, ce dispositif est réservé aux conjoints survivants mariés, laissant de côté les partenaires pacsés qui se retrouvent alors sans filet de sécurité. Cette situation, dénoncée par de nombreux acteurs politiques et associations, soulève une question majeure : un remaniement des règles est-il envisageable à court terme ?
Un projet de réforme en cours de discussion
Depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent pour réclamer une évolution législative. En effet, avec une part croissante de couples optant pour le PACS, la législation actuelle apparaît comme une injustice pour des milliers de foyers. L’enjeu est clair : offrir aux partenaires pacsés une protection équivalente à celle des couples mariés en matière de réversion.
Pension de réversion Retraites : les nouvelles limites pour la pension de réversion à respecter
Parmi les pistes envisagées pour 2025, plusieurs propositions sont mises en avant :
- Introduction d’une durée minimale de PACS pour bénéficier de la réversion
- Création d’une réversion partielle pour les partenaires pacsés
- Alignement des conditions de ressources sur celles appliquées aux couples mariés
Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, ces discussions témoignent d’une volonté politique croissante de corriger cette inégalité.
Une exclusion qui fait débat malgré les récentes réformes
La rĂ©forme des retraites entrĂ©e en vigueur le 1er septembre 2023 a apportĂ© son lot de changements : Ă¢ge lĂ©gal repoussĂ©, instauration d’une surcote pour certains bĂ©nĂ©ficiaires, ou encore ajustements des dispositifs de retraite progressive. Cependant, un point est restĂ© inchangĂ© : les couples pacsĂ©s ne bĂ©nĂ©ficient toujours pas de la pension de rĂ©version.
Cette situation continue d’alimenter les controverses, car le PACS, bien que distinct du mariage, est reconnu comme un engagement durable. Certains députés plaident pour une prise en compte des évolutions sociétales et une adaptation des textes de loi afin d’intégrer cette forme d’union civile aux dispositifs existants.
Quels changements pourraient voir le jour ?
Si le projet de réforme aboutit, voici les évolutions envisagées :
Dispositif actuel Changements possibles Impact pour les couples pacsés Réversion réservée aux couples mariés Ouverture progressive aux pacsés sous conditions Accès élargi aux droits successoraux Aucune durée minimale de PACS prise en compte Introduction d’une durée requise (ex. 5 ou 10 ans) Stabilité des unions prise en considération Pas de pension de réversion pour les pacsés Mise en place d’une réversion partielle Sécurité financière accrue après un décès Critères de ressources stricts pour les mariés Harmonisation avec les couples pacsés Meilleur accès pour les revenus modestes
Une avancée en vue ou un statu quo prolongé ?
Pour l’instant, rien n’est actĂ©, mais les discussions avancent. 2025 pourrait Ăªtre une annĂ©e charnière pour les couples pacsĂ©s en quĂªte d’une meilleure protection financière. Si la question divise encore, l’évolution des mentalitĂ©s et l’importance croissante du PACS dans la sociĂ©tĂ© française pourraient bien influencer les dĂ©cisions Ă venir.
Il faudrait supprimer les conditions de ressources pour avoir un droit à la réversion de la Carsat !
Se serait que justice !