Afficher le résumé Masquer le résumé
La facture carburant pèse lourdement sur les budgets. Actuellement, il n’est pas rare de voir des stations-service afficher le diesel à des tarifs exorbitants, frôlant les 2,70 euros. D’après des informations partagées par Le Parisien, le litre de SP95-E10 s’élevait, la semaine précédente, à une moyenne de 1,94 euro.
Cela signifie une augmentation de 0,4 euro en une semaine pour ce type de carburant. Quant au Diesel, le tarif s’établit aux environs de 1,93 euro, marquant une hausse de 5 centimes en sept jours.
C’est dans ce contexte que le bonus carburant trouve toute sa pertinence. Introduit en 2022, il a finalement vu le jour en France en 2023 pour épauler les citoyens face aux coûts croissants liés à leurs déplacements, notamment professionnels.
Chèque Chèque Énergie : Ces 18 associations veulent offrir ce service à tous les Français
L’initiative vise à soutenir près de 10 millions d’individus, majoritairement issus des foyers à revenus modestes, soit près de la moitié de la population française. Cette mesure vise particulièrement ceux qui sont contraints d’utiliser leur véhicule pour leurs trajets quotidiens au travail.
Les bénéficiaires de cette mesure
Alors, qui peut prétendre à ce bonus carburant ? Les profils sont variés. Cela englobe les détenteurs de véhicules à deux roues, d’automobiles électriques ou hybrides, les travailleurs indépendants et même les agents de la fonction publique.
Il est à noter que chaque partenaire au sein d’un ménage a la possibilité d’accéder à ce support financier de 100 euros. Toutefois, une condition s’impose : il est impératif de justifier son revenu fiscal de référence pour 2021.
On vous aide à le faire
Le plafond du revenu fiscal à ne pas dépasser est fixé à 14 700 euros. Récemment, Emmanuel Macron a pris la parole sur les antennes de TF1 et France 2. Il a abordé l’inflation du coût du carburant qui suscite l’irritation des français.
Aides sociales « La fin des aides CAF » : Une décision surprenante, que va-t-il se passer ?
Il a évoqué des stratégies comme vendre à perte le carburant, bien que cela suscite le mécontentement des fournisseurs. Son souhait est de maintenir cette option en réserve. Par ailleurs, il a appelé les entreprises concernées à proposer le carburant à prix coûtant.
La prime carburant était aussi au centre de ses déclarations. Selon lui, les retraités n’en sont pas bénéficiaires. Son argument : « Nous soutenons ceux qui doivent se déplacer pour exercer leur profession. Nous ne pouvons continuer à dépenser sans compter. »
Ces déclarations n’ont pas manqué de susciter des réactions contrastées. Nombre de retraités se sentent lésés face à la dégradation de leur pouvoir d’achat. La question des prix et des taxes sur le carburant reste une préoccupation centrale, et les réponses apportées ne semblent pas toujours rassurer le public.
En définitive, face à cette situation d’inflation, les familles sont contraintes à une rigueur budgétaire accrue.