Les retraités, en particulier ceux bénéficiant de la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco, comptent sur la revalorisation des pensions pour faire face à l’inflation. Cependant, cette année, ils doivent s’attendre à deux mauvaises nouvelles.
La première concerne la date de l’augmentation de la pension de l’Agirc-Arrco. Cette revalorisation, prévue pour novembre, s’annonce bien plus modeste que celle de l’année dernière, malgré une forte hausse des prix en 2023. En 2024, avec une inflation estimée sous la barre des 2 %, les retraités pourraient n’avoir qu’une augmentation de 1,3 % à 1,6 %, loin des 4,9 % accordés l’an dernier.
La seconde mauvaise nouvelle
La seconde mauvaise nouvelle concerne la pension de base. Normalement, cette pension fait également l’objet d’une revalorisation annuelle, traditionnellement prévue en janvier. Mais le gouvernement envisage de décaler cette augmentation à juillet 2025. Ce report signifie non seulement un retard de six mois, mais aussi une hausse potentiellement moins importante, car elle se basera sur une période d’inflation plus faible.
Face à ces annonces, les retraités se sentent lésés et craignent de perdre du pouvoir d’achat. Ils dénoncent une gestion budgétaire qui semble négliger leurs intérêts, alors qu’ils espéraient un soutien plus conséquent pour faire face aux pressions économiques actuelles.
Les retraités doivent se préparer à des augmentations inférieures aux attentes pour leur retraite complémentaire, et à un possible report de la revalorisation de leur pension de base. Ces décisions risquent d’amplifier le sentiment d’injustice chez ceux qui comptent sur ces revenus pour maintenir leur niveau de vie.
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