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Les retraités affiliés à l’Agirc-Arrco attendent avec impatience la revalorisation de leurs pensions pour novembre 2024. Chaque année, ces pensions sont ajustées pour compenser la baisse de pouvoir d’achat liée à l’inflation.
En 2023, la revalorisation atteignait 4,9 %, un chiffre marquant pour les retraités. Mais cette année, les attentes sont plus faibles, avec des projections autour de 2 %. Nous avons désormais le chiffre officiel, mais qu’en est-il de la satisfaction des retraités ?
Une hausse modeste des pensions complémentaires
Le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco vient d’annoncer une revalorisation de 1,6 % pour les pensions complémentaires à partir du 1er novembre 2024. Cette augmentation représente environ 13 euros par mois pour une pension moyenne de 800 euros. Pour ceux recevant une pension globale (retraite de base + complémentaire), l’impact sera plus réduit.
Par exemple, pour une pension totale de 1 500 euros comprenant 500 euros de complémentaire, l’augmentation se limitera à environ 8 euros par mois. Si cette hausse reste modeste, elle reste supérieure à ce qu’elle aurait pu être, notamment en raison de l’inflation plus faible cette année.
Un coût important pour l’Agirc-Arrco
Bien que les retraités puissent être déçus par cette hausse modérée, il est important de souligner que cette revalorisation représente un coût annuel de 1,6 milliard d’euros pour l’Agirc-Arrco. Avec une inflation actuelle de 1,8 %, la revalorisation reste proche de la réalité économique. L’année passée, l’augmentation de 0,4 point en dessous de l’inflation était bien plus faible.
Cette année, les partenaires sociaux ont relevé la hausse de 0,2 point, ce qui montre un certain engagement envers le pouvoir d’achat des retraités, malgré les contraintes budgétaires.
L’Agirc-Arrco respecte son calendrier
Contrairement aux pensions de base, dont la revalorisation pourrait être repoussée à juillet 2025, les pensions complémentaires de l’Agirc-Arrco suivront leur calendrier habituel. Dès novembre, les retraités du secteur privé bénéficieront de cette revalorisation.
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Le report des pensions de base, s’il est confirmé, priverait les retraités de six mois d’augmentation, ce qui pourrait générer des économies de 4 milliards d’euros pour le gouvernement. Cependant, ce projet reste très critiqué par les retraités et repose encore sur la capacité des parlementaires à convaincre le gouvernement de trouver une solution alternative.
