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Selon les récentes annonces du gouvernement, la revalorisation des retraites ne se fera plus en janvier, mais en juillet 2025. Ce report de six mois aura pourtant des conséquences importantes sur le revenu des seniors, qui comptent sur ce réajustement pour affronter la hausse des prix.
Report de l’indexation des retraites de base
En principe, les montants des pensions de retraite évoluent avec l’inflation. Chaque année, ils sont habituellement révisés en janvier puis en juillet. Cependant, en 2025, ce ne sera pas le cas. L’indexation est reportée à juillet au lieu de janvier.
« Je demande un effort à tout le monde (…). Et je pense que celui-ci est juste et proportionné, même si je sais qu’il est difficile. », confirme Michel Barnier, l’actuel Premier ministre. De son côté, Laurent Saint-Martin, ministre des Comptes publics, insiste sur le fait qu’« il n’y aura pas de désindexation ».
Pour rappel, les retraites de base ont augmenté de 1,1 % en janvier 2022, de 4 % en juillet 2022, de 0,8 % en janvier 2023 et de 5,3 % en janvier 2024.
Retraites : le taux attendu en janvier 2025
Malgré l’indexation sur l’inflation, les seniors voient leur pouvoir d’achat s’éroder. Neuf syndicats, dont la CGT et FO, ont dénoncé cet écart dans un communiqué. Selon eux, les pensions n’ont augmenté que de 13,6 %, alors que l’inflation a grimpé de 19,5 %. Cet écart fragilise le pouvoir d’achat des retraités.
Pension Vos revalorisations de retraites reportées ? Pour quelles raisons est-ce discuté ?
En 2020, des choix politiques ont aussi impacté la revalorisation des retraites, notamment avec des reports d’indexation. De plus, la formule de calcul elle-même crée un retard entre l’inflation et l’ajustement des pensions, surtout quand l’inflation ralentit.
En janvier 2025, selon les estimations, la revalorisation devait atteindre 2,4 %. Cependant, Bercy a récemment revu l’inflation à la baisse, à 1,8 %, ce qui pourrait limiter cette hausse. Si l’inflation baisse encore, la revalorisation pourrait être encore plus faible.
Ce serait un coup dur pour les retraités, déjà confrontés à un pouvoir d’achat en baisse.
