Serge Lama a accepté de parler de cet accident routier tragique survenu en 1965. Le musicien a été à deux doigts de perdre la vie. Il mentionne avoir eu un pressentiment que quelque chose de sérieux allait se produire.
Serge Lama : un accident tragique qu’il avait anticipé : « J’ai heurté huit arbres »
Avec une carrière exceptionnelle, Serge Lama célèbre ses 60 années dans le monde de la musique. Le 7 octobre 2022, il a présenté son nouvel opus intitulé « Chérir », où il adresse ses adieux à ses fans à travers 13 mélodies. Pour « France Actualités », le chanteur a accepté de parler de ses origines. Tout a commencé en 1964 quand une pianiste a mis en musique ses premières paroles. Sa notoriété grandit grâce au Petit Conservatoire de Mireille. Une opportunité qui lui a ouvert la voie vers une carrière prometteuse. « Effectivement, c’est L’Écluse qui m’a repéré, un cabaret renommé de l’époque. Ils m’ont accueilli, mais avec des conditions strictes. Le salaire n’était pas mirobolant. La vie était dure. Cependant, après mon passage à L’Écluse, je ne voyais pas pourquoi je devrais m’arrêter ».
Cependant, le destin avait d’autres plans. « L’accident a bouleversé ma vie. Avant cela, tout était parfait », admet-il. En 1965, Serge Lama a subi un accident dévastateur qui a coûté la vie à sa compagne de l’époque et au frère d’Enrico Macias. « Effectivement, j’ai heurté huit arbres. La voiture a frappé à plusieurs reprises. Un camping était à proximité, et les témoins ont rapidement donné l’alerte. Je me rappelle m’être vu allongé sur la route, contemplant les étoiles, me sentant comme Saint-Exupéry. Lorsqu’ils m’ont placé dans l’ambulance, j’ai réalisé que mon pressentiment était devenu réalité », confie-t-il.
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Après cet incident, Serge Lama a passé de nombreux mois à l’hôpital. Pendant des semaines, il était immobilisé et a subi quatorze interventions chirurgicales. « Aujourd’hui, la douleur m’a accablé toute la journée », a-t-il déclaré lors de son apparition dans « C à vous ». « C’est une réalité que je n’ai jamais pu oublier et j’ai dû apprendre à vivre avec. L’Aspégic (anti-inflammatoire) a été mon unique soulagement, car les médecins n’ont pas pu trouver la solution appropriée », ajoute-t-il.
