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Début octobre, Michel Barnier annonçait cette revalorisation de 2 % lors de son discours de politique générale. Ce relèvement par anticipation a désormais été officialisé par le décret publié le 24 octobre. À partir du 1er novembre, le Smic passera à 1 801,80 € brut et 1 426,30 € net pour une durée hebdomadaire de 35 heures, au lieu de 1 766,92 € brut et 1 398,69 € net actuellement.
Les nouveaux montants en détail
Avec cette hausse, le Smic horaire brut augmentera de 11,65 € à 11,88 €, et de 9,22 € à 9,40 € net. Ce changement s’applique en métropole ainsi que dans les territoires d’outre-mer comme la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion. À Mayotte, il est revalorisé à 8,98 € brut par heure, soit 1 361,97 € brut mensuel pour 35 heures hebdomadaires.
Anticipation par rapport à l’évolution de l’inflation
« Ce relèvement anticipé de 2 % résulte de l’application de la formule annuelle de revalorisation du Smic, prenant en compte l’évolution des prix à la consommation et du salaire horaire des ouvriers et employés », précise le décret. Cette formule garantit une revalorisation automatique au 1er janvier de chaque année basée sur l’inflation affectant les 20 % de ménages les plus modestes, ainsi que la moitié du gain de pouvoir d’achat du SHBOE (Salaire Horaire de Base des Ouvriers et Employés).
Smic Les revenus du SMIC enfin changés : à combien s’élèveront les nouveaux montants désormais ?
En l’absence d’inflation significative, la revalorisation automatique du Smic n’aurait pas eu lieu avant le 1er janvier. Le gouvernement a donc choisi d’anticiper cette augmentation afin de soutenir le pouvoir d’achat des salariés aux salaires les plus faibles.
Contexte de cette revalorisation et historique des hausses du Smic
Depuis le 1er janvier 2021, le Smic a connu huit augmentations, dont quatre en cours d’année pour contrer l’inflation. La dernière revalorisation remontait au 1er janvier 2024. Cependant, cette augmentation du Smic suscite des ajustements dans les branches professionnelles, certaines étant rattrapées par ce relèvement. Dans ce contexte, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a rencontré les représentants de ces branches afin d’encourager une accélération des négociations salariales.