Comme annoncé par Michel Barnier, le Smic subira une augmentation de 2 % à compter du 1ᵉʳ novembre. Grâce à cette décision, le salaire minimum dépassera donc le seuil des 1400 euros par mois.
Réclamée par les syndicats, cette hausse a été confirmée par le Premier ministre lui-même. Dès le 1ᵉʳ novembre, le Smic augmentera de 2 % pour dépasser la barre des 1 400 euros mensuels. Pourtant, cette revalorisation était incertaine selon l’Insee.
Mardi 1ᵉʳ octobre, Michel Barnier s’est adressé à l’Assemblée nationale dans un discours exposant les mesures du gouvernement. Avec un déficit public qui pourrait atteindre 6 % en 2024, cette prise de parole était particulièrement attendue.
Salaires Les salariés menacés par une nouvelle réforme qui ne plaira pas à tous !
Lors de ce discours de politique générale, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures, dont celle-ci : « Nous revaloriserons le Smic de 2 % dès le 1ᵉʳ novembre, en anticipation de la date habituelle du 1ᵉʳ janvier. »
Quand la hausse est-elle reçue généralement ?
Indexée sur l’inflation, la hausse du Smic est généralement appliquée le 1ᵉʳ janvier. Cependant, le gouvernement a choisi d’avancer cette revalorisation annuelle. Cette anticipation ne constitue pas une mesure exceptionnelle liée à une forte inflation, mais bien un geste en faveur du pouvoir d’achat.
Un Smic de 1 426 euros nets dès novembre
À partir du 1ᵉʳ novembre, le Smic passera de 1 766,99 euros bruts à 1 802,25 euros bruts. En net, cela représentera une augmentation à 1 426 euros, soit 35,33 euros supplémentaires pour les travailleurs concernés.
Malgré cela, on reste loin des 1 600 euros par mois promis par le Nouveau Front Populaire. Toutefois, cette hausse devrait satisfaire les syndicats, qui la demandaient depuis un moment.
Salaires Les salaires menacés par cette nouvelle réforme : 6 millions de Français concernés !
Dès sa prise de fonction, Michel Barnier a fait de l’emploi une priorité. Il s’engage aussi à améliorer le « niveau de vie des Français ». Cependant, certaines branches professionnelles restent en deçà du Smic, ce qui, selon le Premier ministre, devra être corrigé par des négociations.