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Chaque année, les propriétaires doivent régler la taxe foncière. Peu d’entre eux le savent certainement, mais il est tout à fait possible de réduire le montant à payer. Comment faire ? Voici trois astuces à connaître.
Vérification de la valeur locative cadastrale
Pour information, la valeur locative cadastrale joue un rôle important dans le calcul de la taxe foncière. Celle-ci correspond au revenu de votre propriété si vous la louez. Cette valeur est fixée par l’administration fiscale.
Il faut savoir que cette valeur n’est pas toujours à jour et qu’elle est basée sur un revenu théorique, ne correspondant pas toujours à l’état réel du logement. Les propriétaires ont donc le droit de demander une révision de cette valeur auprès du fisc, surtout si le quartier où ils habitent a vu ses loyers diminuer.
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De plus, si votre logement a subi une dégradation, cette demande peut réduire considérablement le montant de la taxe foncière, car elle prend en compte l’état réel du bien. En outre, en raison de réformes non appliquées depuis plusieurs années, il est important de vérifier que les critères d’évaluation ne sont pas obsolètes.
Taxe foncière : bien scruter les informations cadastrales
Il est essentiel de vérifier les informations cadastrales concernant votre bien. Ces données regroupent des détails sur l’état du logement, la surface et la classification du quartier. En cas d’erreur, cela peut entraîner un montant de taxe plus élevé que nécessaire.
Par exemple, si vous avez réalisé des travaux de rénovation et que cela n’a pas été pris en compte, le montant de la taxe pourrait augmenter. De ce fait, il est primordial de vérifier les données cadastrales pour éviter de payer plus que nécessaire.
L’exonération sur la taxe foncière
Il est possible d’obtenir une exonération de la taxe foncière en fonction de votre situation personnelle et de l’état de votre logement. Par exemple, si vous avez plus de 75 ans et que votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil, vous pouvez prétendre à cet avantage.
De même, les propriétaires de logements neufs peuvent être exonérés de la taxe foncière pour une durée de deux ans suivant les travaux. Cependant, il est important de noter que cette exonération n’est pas automatique, il faudra en faire la demande auprès de votre mairie, et ce dans les 90 jours après les travaux.
Enfin, pour les logements inoccupés ou inhabitables, il existe également un dégrèvement temporaire. Là encore, il est nécessaire de déposer une demande pour en bénéficier.
En conclusion, réduire le montant de la taxe foncière est tout à fait possible à condition de vérifier la valeur locative cadastrale, les informations cadastrales de votre bien, et d’étudier les différentes exonérations auxquelles vous pourriez prétendre.